D’un point de vue utilisateur des services Google, c’est plutôt une bonne chose : cela permet de mieux se géolocaliser en s’aidant de ces informations disponibles aux alentours, en plus des coordonnées GPS elles-mêmes. Mais d’un point de vue des propriétaires des points d’accès sans-fil, dont la plupart ont des noms presque uniques, cela signifie qu’un tiers — Google en l’occurrence — est capable de retrouver la position du nom d’un réseau Wi-Fi, et inversement. Pas terrible.
Heureusement, Google propose une méthode simple pour exclure son point d’accès Wi-Fi de cette collecte et utilisation : il faut ajouter le suffixe _nomap
au nom de son réseau Wi-Fi. Mais entre nous, qui (parmi les personnes au courant) va vraiment modifier le nom de son réseau pour ajouter ce suffixe, moche qui plus est ?
C’est bien toute la problématique lorsqu’il faut donner son refus après coup, quand le consentement n’est pas demandé au préalable. Un peu comme pour FLoC.